Kalachakra Info

Septembre/octobre 2025
 

Paroles de Maîtres, Lama Zopa Rinpoché

"Les moines et les moniales sont de vrais héros"

Le 30 avril 2021, Rinpoché donnait une série d'enseignements sur la transformation de l'esprit. A cette occasion, il exprimait ses encouragements et donnait des conseils aux membres de la sangha ordonnée. Découvrez un extrait de son discours (traduction et arrangements par Franck). La photo montre Rinpoché entouré des membres de la sangha IMI, à l'occasion d'une retraite "Lumière du chemin" qui a eu lieu en 2017.


“Les moines et les moniales sont de vrais héros car ils vainquent les illusions. Qu'est-ce qui cause votre souffrance et celle des êtres sensibles ? C'est l'illusion, les trois poisons de l'esprit. Vous [les moines et moniales] êtes en train de les vaincre. Vous êtes les vrais héros.


Dans le monde, ceux qui sont considérés comme 'héros' alors qu'ils tuent des gens, quand bien même ce sont des personnes de pouvoir, sont totalement esclaves de leur ego, totalement esclaves de leurs pensées autocentrées, totalement esclaves de leur ignorance vis-à-vis de toutes leurs renaissances depuis des temps sans commencement et tout ceci a pour conséquence qu'ils tuent autant d'êtres sensibles. 


Vous êtes les vrais héros qui triomphez de la souffrance passée, présente et future, à la racine. Vous êtes en train de triompher des illusions en pratiquant la moralité ! En vivant conformément à vos vœux ! Vous devez le savoir ! Vous devez le reconnaitre ! C'est pourquoi vous êtes devenu(e)s moines ou moniales. Vous êtes de vrais héros. "


Pour en savoir plus sur cette conférence de Rinpoché, rendez-vous sur ce lien (en anglais).

Le billet de la directrice

"Partager son parcours de vie et sa motivation en tant que sangha ordonnée"

"Chers amis du dharma,

Le 28 juillet dernier, c'était la fête du Chokhor Duchen. En plus d'être un des quatre jours auspicieux annuels du Bouddha Shakyamuni, c'était pour la FPMT la journée internationale de la sangha ordonnée. À cette occasion, le Vénérable Shérab (du monastère Nalanda) ains que les Vénérables Gyaltsen, Öser et moi-même du centre Kalachakra, avons eu la chance de pratiquer avec les retraitants de mahamoudra, une pratique de Lama Tcheupa.

Après la pratique, chacun des sanghas ordonnés a pu exprimer son parcours de vie ainsi que sa motivation quand il a abordé la voie monastique. Ce fut un moment riche et profond.

En cette rentrée 2025 et quelque soit votre chemin dans le saint dharma, que tout vous soit propice !"


Élisabeth

La Fpmt au service des plus vulnérables


Des donations pour les camps médicaux, les cliniques mobiles, les soupes populaires et les actions sociales

Focus sur le SSF, le fonds dédié aux services sociaux de la FPMT, qui a favorisé l'assistance de 44 000 personnes en Inde et en Mongolie.  C'est une communication de la FPMT (traduction par Franck). La photo ci-dessous présente une jeune mère recevant des soins à la clinique mobile de Maitri en Inde. 

  

En 2025, le fonds dédié aux services sociaux de la FPMT (SSF) est resté fidèle à sa mission de soutenir les populations les plus vulnérables d’Inde et de Mongolie. Sont particulièrement concernés les enfants, les plus âgés, les malades et les plus démunis. Jusqu’à présent, le fonds SSF a alloué plus de 179 000 $ pour des soins essentiels de santé ainsi que pour d’autres initiatives. Ces donations ont facilité les opérations de camps médicaux, de cliniques mobiles, de soupes populaires et de programmes d’action sociale. Elles ont contribué à sauver des vies et à aider des milliers de personnes. On estime à 44 000 le nombre d’individus ayant pu recevoir non pas uniquement une aide médicale, mais aussi de la dignité, de l’espoir et un chemin vers le bien-être.


Parmi les établissements ayant reçu le soutien du fonds SSF, le centre communautaire de soins Bouddha Shakyamuni, situé dans une région indienne reculée du Bihar, assure un service vital de soins médicaux auprès de populations défavorisées et isolées.


La clinique a réalisé des progrès remarquables, notamment dans l’accès aux soins. Son programme de clinique mobile, qui opérait auparavant deux fois par mois, fonctionne dorénavant cinq jours par semaine et permet un accès à cinq villages, dont un supplémentaire depuis cette année. Ce développement a permis à la clinique d’aider 10303 patients via son extension mobile, en plus des 23543 patients reçus à la clinique principale. Ainsi, 33846 personnes ont pu bénéficier de consultations, d’examens et de traitements gratuits.


La clinique a aussi animé auprès d’environ 3000 personnes des ateliers d’éducation à l’hygiène, à la nutrition, à la santé mentale et à la prévention des maladies. Une attention particulière s’est portée sur la santé des femmes, avec des sessions animées par une femme médecin, sur les thèmes de l’hygiène personnelle et de la santé reproductive.


La clinique rencontre toutefois des difficultés, comme des routes délabrées, des fournitures médicales limitées et le besoin d’installations plus grandes. Regardant vers l’avenir, l’équipe médicale a pour objectif d’ouvrir une unité de soins de quatre lits, d’acquérir une ambulance et d’étendre ses campagnes de prévention sur les sujets de la malaria, de la propreté de l’eau et de l’hygiène.


En 2025, la clinique a reçu de la FPMT via le SSF un soutien qui lui a permis de couvrir environ 75% de son budget annuel, favorisant ainsi le maintien de son activité et le développement de ses services essentiels.


Big Love - Morceaux choisis  #44


Anecdotes au Mount Everest Center (première partie)

Chaque mois, nous vous proposons un extrait en français de "Big Love", la fameuse biographie de Lama Yéshé (Traduction par Michelle).

L'extrait suivant évoque certains aspects de "la méthode" de Lama Yéshé pour transformer ses jeunes disciples ! 

  

La communauté de Kopan bascula lestement dans deux mondes séparés : celui des Injis (Occidentaux) et celui des moines du Mount Everest Center. En ce qui concernait les Injis, Kopan était un paradis, la meilleure chose qui leur soit jamais arrivée. En revanche, certains des jeunes moines voulaient le fuir. Michael Losang Yéshé qui avait cessé d’être le moinillon inji exotique qu’il avait été fut un temps, faisait désormais partie du lot, parlant comme un tibétain de souche et n’ayant rien à envier à ses compagnons Sherpas crasseux. Il utilisait d’ailleurs constamment l’expression « nous, Tibétains » (comme Lama Yéshé utilisait « nous, Occidentaux » !!!)

« Une fois, quatre d’entre nous fuguèrent ensemble, raconte Michael. Notre punition consistait à transporter chacun six bidons d’eau depuis le pied de la colline jusqu’à la fontaine de Tara pour les y déverser. Il nous fallait quinze minutes par trajet. Un seul aller-retour nous suffit pour décider que le seul moyen d’échapper à cette horreur était de fuguer à nouveau. Mon père s’était marié à une Népalaise et nous avons couru vers leur maison de Katmandou. Mais l’un des moines rebroussa chemin vers Kopan et raconta à Lama ce que nous faisions. Seule ma belle-mère était dans la maison à notre arrivée et, à notre grand désarroi, elle nous reconduisit immédiatement, Guélèk Gyatso Rinpoché et moi-même, à Kopan, nous emmenant d’autorité dans la chambre de Lama. Nous prîmes place avec inquiétude. « Vous vous êtes enfuis ! Honte à vous ! dit Lama. Toi aussi, Losang Yéshé, aie honte. » Mais il nous donna une punition bien plus facile que la première. Le quatrième moine, lui aussi, avait fui dans sa famille à Katmandou, mais quand il revint, Lama lui demanda de quitter Kopan. « La raison pour laquelle tu t’es échappé, c’est que tu n’aimes pas être ici, tu n’y reçois pas ce dont tu as besoin, il y a quelque chose qui ne te convient pas ici, n’est-ce pas ? Alors pourquoi es-tu revenu ? Si tu n’as pas envie de rester, tu peux t’en aller. » C’était vraiment étrange la façon dont Lama l’avait congédié lui et pas nous. Je fis encore deux autres fugues mais ensuite personne ne fugua plus, sauf Guélèk Gyatso Rinpoché, que pourtant Lama accepta à chacun de ses retours. »

Même Yantsi Rinpoché s’attira parfois des ennuis. « Nous avions de temps en temps notre cours d’art dans la gompa, se rappelle-t-il, et il arrivait que Lama se promène parmi nous pour inspecter notre travail. Un jour, j’avais négligemment crié sur un autre garçon, Lama vint tout droit vers moi et me réprimanda : « N’as-tu pas honte de crier comme ça pendant un cours ? Tu es un Rinpoché et tu dois te comporter mieux que cela. » J’étais assez jeune mais je n’ai jamais oublié cet incident. Lama était toujours tellement bon et aimant avec moi. C’était la toute première fois qu’il me réprimandait. Cela a bien rabaissé mon ego. »


Un jeune moine, Thoubtèn Shérab, se trouva chassé de Kopan pour avoir désobéi. Tout le monde aimait Thoubtèn Shérab qui parlait italien, espagnol et enseignait même l’anglais. Lama Yéshé remarqua le désarroi de Jimi Neel devant cette expulsion. « Toi, choqué par ma méthode, dear ? lui demanda Lama. » « Je l’étais et le lui dis mais je pressentis immédiatement ce qu’il mijotait, dit Jimi. Thoubtèn Shérab était supposé trouver un adulte pour le ramener à Kopan et supplier qu’on lui accorde la permission de revenir. C’est exactement ce qui se produisit et, à partir de là, tout alla bien pour lui. »


   Octobre au centre Kalachakra


Retrouvez ci-dessous le tableau des activités du mois d'octobre,
puis les suggestions d'Arnaud concernant les évènements marquants.   

 

L'activité reprend au centre et nous vous conseillons en particulier les événements suivants d'ici fin octobre :


En septembre


  • Parmi les nouveautés de la rentrée, Virginie CB et Isabelle proposent une méditation sur une des “16 Attitudes pour mieux vivre” chaque lundi de 19h30 à 20h30. C'est un bon moyen de réfléchir et d'intégrer ces qualités importantes pour notre équilibre intérieur et pour des relations harmonieuses avec les autres. Au programme : la patience, le contentement, la joie, le respect, le pardon, le courage... pour n'en citer que quelques-unes. Il est possible de les suivre toutes ou de n'en suivre qu'une ou quelques-unes.

  • Depuis début septembre, nous proposons aussi du Tai Chi le jeudi de 11h à 12h30 au centre. 

  • Un jeudi sur 2, le docteur Hugues Gouzènes propose dorénavant un nouveau programme, “le souffle dans la méditation”. Il s'agira de découvrir et d'approfondir les différentes techniques pour développer un esprit stable et acéré. 

  • Martine propose son atelier de yoga mensuel les 25 septembre et 9 octobre de 19h à 21h. 

  • Les autres jeudis, le lujong (forme de yoga tibétain) reprend avec Kévin de 20h à 21h30.

  • Le 21 septembre, le programme “Mort, état intermédiaire et renaissance” reprend et cette fois, Guéshé Dakpa enseignera sur le commentaire du même nom que Lati Rinpoché avait enseigné. Si vous ne suivez pas déjà ce programme et si le sujet vous intéresse, vous pouvez tout à fait le rejoindre.

  • Le dernier week-end de septembre, les 27 et 28 septembre, nous nous réjouissons d'accueillir Vénérable Sangye Khadro qui sera avec nous pour un week-end d'enseignement intitulé “Vivre en paix, mourir en paix”. Un grand nombre d'entre vous connaissent son livre “Comment méditer” et ont pu l'écouter en ligne pour le centre ou d'autres centres ; elle fait une tournée européenne en automne et a gentiment accepté de s'arrêter chez nous. Nous vous recommandons fortement de venir écouter cette grande érudite et grande pratiquante. 


Pour ceux d'entre vous qui cherchent plutôt un week-end de retraite pour profiter des derniers beaux jours à Saint Cosme, nous proposons deux retraites :


  • “L'impermanence au cœur de la vie” avec Ven Gyaltsen, pour contempler ce sujet essentiel du bouddhisme ainsi que la précieuse existence humaine dont nous disposons, et ainsi avoir une vision plus claire sur les priorités de cette vie ainsi qu’une énergie renouvelée dans notre pratique. 

  • Une retraite de Tara guidée par Véronique pour se relier à cette déité et être inspiré pour en développer les mêmes qualités de compassion active.


En octobre


  • Le 4 octobre, Virginie CB enseigne les fondements du bouddhisme. Si vous êtes nouveau ou voulez remettre les bases au clair, cette journée est pour vous. 

  • Du 7 au 12 octobre, Andy Wistreich guide une retraite sur “Evam : faire l'expérience non duelle de la vacuité”. Pour les pratiquants des hauts tantras, c'est une opportunité extraordinaire d'être guidé par un grand enseignant et un grand pratiquant dans l'expérience de la béatitude non-duelle et de la vacuité. 

  • Le 12 octobre, on commence un nouveau module d' “Explorer le Bouddhisme” et intitulé “Explorer les terres et les chemins”, afin de connaître dans le détail les différentes étapes du développement spirituel sur le chemin de la libération et de l'éveil, et être inspiré pour les parcourir.

  • Du 17 au 22 octobre, vénérable Gyaltsen guide une retraite de Nyoung Né, une puissante pratique de purification et de développement de la compassion, en lien avec Tchenrezi. Cette fois, vous pourrez en faire deux de suite ou bien vous inscrire à l'une des deux. Cette pratique implique un jeûne sur 2 jours (y compris un jeûne strict sans boisson sur une journée), le silence et de nombreuses prières et prosternations. Elle s'adresse aux étudiants déjà familiers avec le bouddhisme. Elle est en particulier recommandée pour les étudiants souhaitant obtenir la certification de “Découverte du Bouddhisme” dont c'est un des prérequis pour valider le dernier module

  • Le samedi 18 octobre, Anne Sophie enseigne et guide des méditations sur le thème “Ouvrir son cœur” pour nous guider dans le développement de l'amour et de la compassion.

  • Du 18 au 26 octobre, Véronique guide notre retraite d'automne de Vipassana suivie par une retraite de Mahamoudra avec Philippe du 26 au 30 octobre.

 Rencontre avec Gwenaelle


Gwenaelle est étudiante de "Découverte du bouddhisme" et d' "Explorer le bouddhisme". Propos recueillis par Arnaud.


Comment t'es-tu retrouvée impliquée au centre ?

C'était il y a très très longtemps. C'était il y a au moins 15 ans. Je m'intéressais déjà à tout ce qui était en rapport avec l'esprit. C'est comme ça que je me suis intéressée au bouddhisme. J'ai commencé par lire beaucoup de livres sur le sujet. Il y en a un qui m'a particulièrement touchée, c'était “L'art du bonheur” par Sa Sainteté le Dalaï-Lama. J'ai voulu aller plus loin et j'ai cherché un centre bouddhiste. J'avais peur de tomber sur un fake. Je voulais vraiment un centre lié au Dalaï-Lama. C'est comme ça que je suis “tombée” sur le centre Kalachakra. 

J'ai commencé à fréquenter le centre régulièrement. Je venais aux méditations du mercredi et aussi aux pratiques du Bouddha de médecine et de Tara. J'ai même pris refuge avec Guéshé Jampel.

Et puis tu as arrêté de venir ?

Oui. A l'époque je voulais suivre “Découverte du Bouddhisme” mais je n'avais pas les moyens. Je ne savais pas qu'on pouvait s'inscrire en donnant ce qu'on pouvait ou en aidant comme bénévole. J'étais timide et je n'ai pas osé demander. Du coup j'ai arrêté de venir. J'ai repris depuis janvier 2024.


Qu'est-ce qui t'a ramené au centre ?

En fait, ça ne m'a jamais vraiment quitté, et à un moment je me suis dit, “il faut que j'y retourne”.

Tu as remarqué des changements ?

Au niveau de la librairie il y avait plus de choses mais sinon les locaux sont comme je m'en souvenais. Les personnes ont un peu changé aussi mais l'accueil est toujours aussi bon.

Et tu as repris sur quoi ?

J'ai enfin pu commencer “Découverte du Bouddhisme”. J'ai pris le cycle en cours avec le module 11, “Transformer son esprit” et j'ai continué sur le nouveau cycle à la fin du cycle précédent. C'est vraiment super ! Maintenant je suis “Explorer le Bouddhisme” en plus. Comme les 2 cycles commençaient en même temps sur l'esprit, je me suis dit que j'allais faire les deux. J'ai aussi repris refuge. 

Cela ne fait pas trop ?

Un peu quand même [rires] mais c'est tellement passionnant que je ne le vois même pas. 

Tu suis d'autres activités à côté ?

Oui, je vais régulièrement au centre de retraite à Saint Cosme, une à deux fois par trimestre. Je participe aux Nyoung Né quand le centre en propose. Récemment j'ai aussi suivi les retraites sur “La voie vers l'éveil” de Shantideva et sur la nature de Bouddha avec Vénérable Gyaltsen, ainsi que la retraite guidée par Vénérable Amy.

Quand c'est conciliable avec mes horaires de travail et si je ne suis pas trop débordée, je fais aussi les pratiques sur zoom : Tara avec Djamel le vendredi, Vajrasattva avec Elio le jeudi ou les prières pour les malades et les défunts le mardi. Et puis j'aide aussi au centre quand il y a des événements. Pour la visite de Guéshé Sonam par exemple, j'ai aidé pour l'initiation.

Avec un an et demi de recul, qu'est-ce que tu dirais du centre ?

C'est un centre qui est vraiment chaleureux et accueillant. Je trouve que c'est vraiment sérieux. Il y a beaucoup de choses au niveau des activités. Les programmes sont un point très fort. Ils permettent vraiment de clarifier les idées fausses qu'on peut avoir. Ce qui est bien c'est qu'il y a vraiment des activités pour tout le monde. Chacun peut y trouver son compte entre Paris et Saint Cosme. 

Et pour toi ?

J'ai l'esprit beaucoup plus apaisé. J'essaie de mettre en pratique ce qu'on nous apprend et je vois un vrai changement. Pour moi, les bienfaits sont évidents.

Comment tu te projettes pour la suite ?

J'espère que le centre va continuer à se développer et prospérer. De mon côté, j'aimerais suivre peut-être le PEBA après DB et EB. Et puis faire du bénévolat. J'aimerais davantage aider le centre quand je suis disponible.


Séquence rétro : dans les archives du centre Kalachakra


Chaque mois, nous ressortons du grenier une ou plusieurs photos qui nous rappellent de beaux moments.

 Été 2025, un déjeuner aux Buttes-Chaumont, des séjours inspirants et un centre de retraite en fleurs... merci à tous les participant(e)s de ces réjouissants moments à Saint Cosme.

La lettre de la fpmt